La profession présente à l'HAS
Des référentiels certes mais pas sans nous, C'est aussi
cela la FFMKR : la defense d'une profession active, responsable de son
avenir la mise en place effective desdits référentiels ne doit pas se
faire sans concertation avec la profession. Il serait en effet dommageable de se
priver de l’expérience des professionnels de terrain, de leur préférer des
éléments purement statistiques et ainsi léser le patient au coeur du dispositif
de soins. @@@ La loi de financement de la sécurité sociale 2009 a mis en place
les référentiels sans associer toutes les composantes de la profession dont les
syndicats. Après avoir convaincu l’Union nationale des caisses d’assurance
maladie du bien fondé de ses propositions, la FFMKR voulait aller encore plus
loin et souhaitait voir la création d’un « Collège » de
masseurs-kinésithérapeutes au sein de la Haute Autorité de santé
(HAS). Déjà, au sein de l’Union nationale des professionnels de santé
(UNPS), le groupe pilotage AVC avait souligné l’insuffisance et la non
reconnaissance des masseurs-kinésithérapeutes au sein de la HAS. Ce groupe avait
également constaté que la profession de masseur-kinésithérapeute était l’une des
rares à ne pas être présente au sein de
l’institution. La FFMKR, soucieuse de défendre
l’intérêt de la profession se bat depuis plusieurs mois afin d’obtenir la
création d’un « Collège de masseurs kinésithérapeutes » à la HAS en rappelant
qu’il était dommageable de se passer de l’expérience des professionnels de
terrain et qu’il apparaissait opportun de créer ledit « Collège ».
C’est pourquoi, la FFMKR a adressé un courrier en ce sens à
monsieur François ROMANEIX, directeur de la Haute autorité de santé (HAS).
La FFMKR se réjouit de la réponse qui vient de lui être apportée
par le directeur de la HAS. Très prochainement, le Président, le Pr Laurent
DEGOS, étudiera les conditions d’installation dudit « Collège
». La profession va entrer dans un nouveau processus d’évaluation
dans lequel elle participera activement. Une avancée
! Au moment où les comptes de l’assurance maladie deviennent tendus,
au moment où les recettes sont de moins en moins importantes, la profession doit
s’engager dans une culture de l’évaluation de ses actes. Evaluation tant
quantitatives (services rendus) que qualitative. La mise en place de ce collège, qui devra rassembler toutes les
composantes de la profession, s’inscrit dans la politique fédérale d’évaluation
de nos pratiques et doit être gérée par la profession et pour la
profession. Je vous prie de croire, Chère Consœur, Cher Confrère, à
l’assurance de mes sentiments
confraternels. Alain BERGEAU Président